Devenir free-lance: l'élément déclencheur
Pourquoi avoir fait ce choix de devenir free-lance ?
Et oui, au juste, pourquoi j’ai pris cette décision ? Qu’est-ce qui m’a poussée ?
Qu’on se le dise, ça ne résume pas à la liberté de prendre des vacances quand je le souhaite. Ah clairement, non.
L’entreprenariat a été pour moi une alternative au salariat qui était beaucoup plus adaptée à ma personnalité, mes valeurs et la qualité de vie que je recherchais.
Parce que oui, j’ai été dégoutée du salariat. Et c’est clairement à ce moment là que je me suis rendue compte que faire le métier que j’aimais ne suffisait pas à mon épanouissement. J’allais le matin au travail avec une certaine appréhension.
Toi aussi tu es dans le même cas ?
As-tu déjà pensé à devenir free-lance ?
Si ce n’est pas encore le cas, tu risques sûrement de commencer à y réfléchir sérieusement …
Devenir free-lance, un choix évident ?
Devenir free-lance n’a jamais été une évidence. Je ne viens pas du tout d’un milieu d’entrepreneur. Pour tout te dire, je savais à peine que ça existait. D’ailleurs pendant tout mon parcours scolaire quand tu me demandais ce que je voulais faire plus tard, je te répondais du tac au tac que je voulais être chargée de communication dans une entreprise.
Et oui, je rêvais d’un CDI.
Je m’imaginais que c’était la seule solution pour réussir dans sa vie professionnelle et ainsi obtenir une stabilité.
Je peux te garantir aujourd’hui que (attention spoiler alert) : tu n’es pas obligé d’avoir un CDI pour réussir. Oui, tu peux réussir en faisant de le choix de devenir free-lance. Je t’assure que c’est possible.
Mais alors, comment j’en suis venue à cette idée de devenir free-lance ?
Tu veux savoir n’est-ce pas ?
Alors, c’est parti !
Le salariat, très peu pour moi !
Avant de devenir free-lance, j’ai été salariée dans une entreprise. Avec en plus, le poste que je convoitais : j’étais chargée de communication. Mais voilà, je n’étais pas heureuse. Je n’étais pas moi-même. J’avais l’impression d’être une Chloé bridée pour rentrer dans le moule de l’entreprise.
En parlant avec mon entourage, ils m’ont de suite conseillé de devenir free-lance. Pour eux, c’était une évidence : j’étais faite pour ça. Je te rassure tout de suite, pour moi, ça l’était beaucoup moins.
J’imagine que tu te demandes ce que je n’aimais pas dans le salariat ?
On y arrive !
Des horaires inadaptés
Je ne comprenais vraiment pas le fait de devoir éteindre mon ordinateur en plein milieu de la rédaction d’une publication pour les réseaux sociaux ou la réalisation d’une affiche, sous prétexte qu’il était 16h. 16h heure à laquelle ma journée de travail se terminait.
Je voyais encore moins l’intérêt de recommencer une nouvelle tâche à 15h50. Ah … L’heure c’est l’heure. Avant l’heure, ce n’est pas l’heure. Après l’heure, c’est plus l’heure. Et pourtant je n’ai pas encore trouvé la télécommande pour commander la créativité de 8h à 16h.
Si par hasard, tu l’as trouvé, fais moi signe !
L’avantage dans le fait de devenir free-lance, c’est cette totale liberté dans les horaires. Depuis que je suis à mon compte, j’organise mes journées comme bon me semble. Je travaille quand je suis productive. D’ailleurs, si tu veux connaître toute mon organisation, je t’invite à lire l’article suivant.
Un emploi du temps rigide
Encore un concept qui m’échappe complètement : attendre devant son ordinateur l’heure fatidique alors qu’on n’a pas de travail. Et de continuer à faire 7h par jour quand c’est le rush. Ce mode de fonctionnement n’est vraiment pas fait pour moi.
Je préfère travailler, même beaucoup, quand il y a énormément de demandes et vaquer à d’autres occupations quand c’est plus calme. Cela me paraît plus logique en tout cas … Et surtout plus productif. Qu’en penses-tu ?
Si tu es dans le même cas que moi, alors le fait de devenir free-lance va te convenir à merveille !
Mais ce n’est pas tout ! On continue ?
La présence d'un supérieur
En tant que salariée, c’était toujours ma supérieure qui décidait des missions que j’allais effectuer. Inutile de te préciser, qu’aucune communication n’était possible dans la répartition des tâches. Elle choisissait donc les missions qu’elle affectionnait tout particulièrement. Il ne me restait plus que les tâches qu’elle ne souhaitait pas faire parce que c’était pénible, long et chronophage… Bref le rêve quoi !
Mais tout change lorsque quand tu fais le choix de devenir free-lance ! Compte-tenu que tu es seul, tu dois faire toutes les missions : celles que tu adores plus que tout au monde, et celles que tu aimes le moins. En ce qui me concerne, cela ne me dérange pas de faire ces tâches là, car ce n’est plus la même chose lorsqu’il s’agit de ton business.
Une satisfaction inexistante
Ma supérieur s’attribuait tous les mérites mais par contre n’hésitait vraiment pas à me faire porter le chapeau dès qu’une bourde était faite.
Tu es d’ailleurs peut-être dans le même cas ?
Je ne sais pas pour toi, mais je trouvais cela insupportable.
Encore une fois, tout a changé depuis que je suis entrepreneure. Je n’ai plus de filet. Je ne peux me cacher derrière personne. Et tu sais quoi ? Cela me convient parfaitement ! Quoi de mieux que de voir le sourire du client lorsqu’on lui montre le résultat final ? C’est à ce moment précis que je comprends que ma mission a été atteinte.
Tu es toujours là ?
Super !
Des nouvelles envies
Devenir mon propre chef était une vraie volonté de ma part. Cela ne me faisait pas peur du tout. Bien au contraire ! J’en avais marre d’être dictée par des personnes qui ne connaissaient absolument rien à mon travail et qui ne saisissaient pas que communication et graphisme riment avec modernité, être au goût du jour, continuer de se former en permanence, …
Je me souviens même d’avoir tenter d’expliquer pourquoi c’était important de lire des articles, de suivre un peu les nouveautés, de tenter des nouvelles choses ne serait-ce que 2h par semaine. C’est quoi 2h dans une semaine ?
Tu ne sais pas quoi ? On m’a rit au nez. Oui oui parfaitement, tout le monde s’est moqué de moi en me disant que je n’avais qu’à faire ça à mon domicile.
Euh pardon ?
Est-ce une blague ?
Je peux t’assurer, qu’ils étaient parfaitement sérieux à ce moment là.
Une organisation chaotique et des process inexistants
Tu ne me connais peut-être pas très bien. Mais s’il y a un truc à savoir c’est que je suis une psycho rigide de l’organisation et une maniaque des process. Voilà c’est dit. Tu es au courant.
Non ne t’enfuis pas en courant !
Simplement, je savais que le fait de devenir free-lance allait me permettre de m’organiser comme MOI je le souhaite et d’imaginer tous les process du monde. Je n’avais plus aucune limite.
Clairement, entre elle et moi, c’était le choc des titans. Elle avait aucune organisation. C’était bazar et compagnie. Alors que de mon côté, il fallait que tout soit carré. Mais étant donné qu’elle était ma supérieure, on devait suivre sa non-organisation et on se retrouvait à faire les missions au dernier moment, dans un rush total. Bref tout ce que je déteste.
Quid de l'évolution ?
Quand on est salarié, on est obligé de rentrer dans une case. On nous colle forcément une étiquette sur le front avec un nom de métier. Sauf qu’il est difficile de rentrer dans une seule et unique case lorsqu’on est un vrai petit couteau suisse comme moi.
Je pense je n’ai pas besoin de te faire un dessin. Tu l’auras bien compris qu’en devenant ton propre patron, tu allais pouvoir imaginer le métier de tes rêves.
Oui, il va pouvoir évoluer au grès de tes envies.
Mais pas seulement !
Tu vas pouvoir également acquérir de nouvelles compétences en te former dans des nouveaux domaines et donc tu seras en mesure par la suite de proposer de nouveaux services.
Les possibilités d’évolutions lorsque tu es free-lance sont infinies !
Devenir free-lance, c'est aussi choisir ses collaborateurs !
Si tu ne l’avais pas encore deviné, j’avais énormément de difficultés à côtoyer ma responsable. Malheureusement, je ne pouvais pas l’envoyer se faire cuire un oeuf… Encore une fois, tout change lorsque tu souhaites devenir free-lance. Si le travail avec un client devient très compliqué pour X ou Y raisons, il est toujours possible d’arrêter la collaboration. Et aujourd’hui, je suis fière de te dire que j’adore travailler avec tous mes clients. Oui tous mes clients. Sans exception !
Des rencontres humaines et bienveillantes
Il y avait une chose qui m’attirait tout particulièrement dans le fait de devenir free-lance. J’allais pouvoir apporter ma valeur ajoutée, ma p’tite touche à moi. Bref de vraiment aider les personnes qui en avaient besoin.
Au delà des clients avec qui je collabore, je rencontre des collègues, des amis, des confrères, … À chaque fois ce sont des chouettes personnes avec qui je partage de nombreuses valeurs et en qui je me reconnais.
C’est quand même plus motivant pour travailler ?
N’est-ce pas ?
Des éléments déclencheur et depuis : le bonheur !
Devenir free-lance n’était pas une évidence pour moi. Mais clairement, je ne me reconnaissais pas dans les valeurs du salariat :
- des horaires fixes
- un emploi du temps rigide
- la présence d’une supérieure
- une organisation qui n’est pas la mienne
- l’impossibilité de me former
- des évolutions limitées voire inexistantes.
Tous ces points faisaient que je n’étais pas satisfaite de mon quotidien.
Je suis consciente que faire le choix de devenir free-lance est une prise de risque. Mais je ne voulais pas le regretter plus tard en me disant « et si j’avais tenté l’expérience… ». Et clairement, je suis ravie d’avoir essayé parce que j’ai tellement gagné en qualité de vie, en confiance, en compétences et en connaissances. Bref, une aventure qui est en train de changer ma vie.